Il y a de la joie, à proprement parler, dans les blogs de la joie qui s'apparente à la cour de récréation.
Cette cour de récréation, bien miraculeuse aussi (à proprement parler), dans laquelle on tourne et on apprend ensemble et tout seul ce qu'on a de commun, pas.
On se montrait les zizi et puis l'autre pas de zizi, cette joie est perdue car ensuite on a trouvé la fonction de ça et on ne s'en est pas remis.
La connaissance de cette fonction nous ôte cette joie. C'est pas drôle.
Notre Caca il était drôle.
Mais il est parti maintenant, bou bouh, Notre Caca on ne t'oublie pas.
16 août 2003
17 janv. 2003
16 janv. 2003
POUR EN FINIR AU PLUS TOT : DRAFT, fin
le dire du caca est une fonction affine de l'écriture, le mythe de la page blanche ne fait que le confirmer. c'est à se voir écrasé sur la page que l'aspirant en écriture pétrifie l'élan de son geste. pourtant faut-il bien que l'écriture se départisse de son état de chiure en ne cessant de se remettre en cause, jusqu'au point où elle remettra en cause l'être même de son auteur, au point où il doive se dégager de son être de caca, lequel est impropre à la rencontre. une mère seule saurait supporter votre merde. une mère seule l'aimerait. une mère seule s'agenouillerait pour prier les dieux pour que vous en restiez là : son petit caca.
l'au-delà du besoin, appelez-le le désir, appelez-le l'amour, se sépare de la mère. s'en arrache. ah mais que soyons heureux joyeux d'avoir su rendre à nos caques de noblesse leurs lettres.
le dire du caca est une fonction affine de l'écriture, le mythe de la page blanche ne fait que le confirmer. c'est à se voir écrasé sur la page que l'aspirant en écriture pétrifie l'élan de son geste. pourtant faut-il bien que l'écriture se départisse de son état de chiure en ne cessant de se remettre en cause, jusqu'au point où elle remettra en cause l'être même de son auteur, au point où il doive se dégager de son être de caca, lequel est impropre à la rencontre. une mère seule saurait supporter votre merde. une mère seule l'aimerait. une mère seule s'agenouillerait pour prier les dieux pour que vous en restiez là : son petit caca.
l'au-delà du besoin, appelez-le le désir, appelez-le l'amour, se sépare de la mère. s'en arrache. ah mais que soyons heureux joyeux d'avoir su rendre à nos caques de noblesse leurs lettres.
14 janv. 2003
13 janv. 2003
POUR EN FINIR BIENTOT : DRAFT, suite
La réussite - vous dites satisfaction je vous accorde que ce n'est pas la même chose - la réussite tient au simple fait de la spécialisation et, bien sûr, à notre capacité à soutenir la rigueur de cette spécialisation. Car il y aurait, quoique vous en disiez (c'est ce que je perçois), des dizaines de manières de faire Notre Caca. On pourrait le mal faire.
J'utilise le terme de spécialisation mais je pensais surtout à catégorisation, découlant d'une classification. Qui est le maître mot sur Internet; voir pour cela la nécessité qu'il y a dans la pornographie à définir des catégories et que ces catégories soient bien claires, l'objectif étant qu'il n'y ait jamais possibilité de tromperie sur la Marchandise.
On dirait qu'à chaquesotsaut de paragaphe je passe d'un Coq à un Ane. Revenons à nos moutons:
Pourquoi n'avons nous qu'un seul terme pour décriresigner Notre Caca ?
La réussite - vous dites satisfaction je vous accorde que ce n'est pas la même chose - la réussite tient au simple fait de la spécialisation et, bien sûr, à notre capacité à soutenir la rigueur de cette spécialisation. Car il y aurait, quoique vous en disiez (c'est ce que je perçois), des dizaines de manières de faire Notre Caca. On pourrait le mal faire.
J'utilise le terme de spécialisation mais je pensais surtout à catégorisation, découlant d'une classification. Qui est le maître mot sur Internet; voir pour cela la nécessité qu'il y a dans la pornographie à définir des catégories et que ces catégories soient bien claires, l'objectif étant qu'il n'y ait jamais possibilité de tromperie sur la Marchandise.
On dirait qu'à chaque
Pourquoi n'avons nous qu'un seul terme pour dé
10 janv. 2003
bon, voilà, j'ai de nouveau fait caca. quoi en diiiire? j'ai dû un tout petit peu pousser. ça a un tout petit peu splitché sur éclaboussé la lunette, une toute petite goutte, bien centrée sur son bord. il y avait l'odeur aussi. nous n'en n'avions pas encore parlé. ça sent plus quand on fume ou quand on boit. ça ne sent pas toujours de la même façon. parfois ça ne sent pas. et sa propre odeur est toujours mieux supportée que celle d'un odeur autre. on dit que les mères aiment l'odeur du caca de leurs enfants. enfin, il me semble que j'ai entendu dire ça.
j'ai rajouté dans la salle de bain une bombe qui élimine les odeurs. j'utilisais ça avant, pendant tout un temps. "les gens" l'utilisaient aussi. "les gens" qui venaient chez moi et qui faisaient caca (déjà fallait-il qu'il soit suffisamment intimes, on ne fait pas caca comme ça chez n'importe qui, ça inhibe même plutôt que d'être chez un étranger pour faire caca). je me souviens de A., son cri, son rire, comment elle a rué hors de la salle de bain en faisant des "hi hi" et des "ha ha". je lui ai demandé quoi. elle m'a dit "rien, rien, rien, hi hi..." j'ai été à la salle de bain à mon tour. c'était le matin, le moment de la toilette, après elle, moi. et je me suis rendu compte qu'elle avait utilisé la bombe. que ça sentait abondamment "le vert". et j'ai pensé que c'était ça, son cri, son rire gêné.
aujourd'hui, j'étais à peine relevée, que je me suis rendu compte qu'à nouveau, peut-être, je pourrais bien refaire caca. mais je ne l'ai pas fait. tout ça prend du tout, l'air de rien.
j'ai rajouté dans la salle de bain une bombe qui élimine les odeurs. j'utilisais ça avant, pendant tout un temps. "les gens" l'utilisaient aussi. "les gens" qui venaient chez moi et qui faisaient caca (déjà fallait-il qu'il soit suffisamment intimes, on ne fait pas caca comme ça chez n'importe qui, ça inhibe même plutôt que d'être chez un étranger pour faire caca). je me souviens de A., son cri, son rire, comment elle a rué hors de la salle de bain en faisant des "hi hi" et des "ha ha". je lui ai demandé quoi. elle m'a dit "rien, rien, rien, hi hi..." j'ai été à la salle de bain à mon tour. c'était le matin, le moment de la toilette, après elle, moi. et je me suis rendu compte qu'elle avait utilisé la bombe. que ça sentait abondamment "le vert". et j'ai pensé que c'était ça, son cri, son rire gêné.
aujourd'hui, j'étais à peine relevée, que je me suis rendu compte qu'à nouveau, peut-être, je pourrais bien refaire caca. mais je ne l'ai pas fait. tout ça prend du tout, l'air de rien.
8 janv. 2003
POUR EN FINIR BIENTOT : DRAFT
oui, bon, voilà, j'ai fait caca. je n'en m'en suis rendu compte qu'au bout d'un moment.
un moment ? quel moment? rendu compte que?
oui, après avoir entendu le bruit, peut-être, le plouf
on peut écrire n'importe quoi. OUI. tout indique qu'on puisse. qu'on sache écrire sur n'importe quoi. NON.
le nombre de choses qu'on fait inconsciemment. je me suis dirigée vers les toilettes, pris un livre au passage, j'étais installée, je feuilletais, et tout d'un coup je me suis rendu compte que 'j'avais fait caca' , déposer le livre, essuyer.
se lever, hésiter à reprendre le livre. le reprendre, s'en aller.
mais que n'importe quoi puisse être publié sur internet. OUI.
qu'on soit tenté de vouloir passionner les foules avec son n'importe quoi. OUI.
qu'on y arrive, NON.
écrire sur le caca qu'on a fait ne serait jamais que le paradigme de la limite vite atteinte à l'intérieur du fantasme du tout écrit.
que le n'importe quoi consiste souvent en cela qui d'ordinaire s'absente du discours courant, OUI.
que l'on tienne justement à ce n'importe quoi dans la mesure où il reste non-dit, OUI.
que l'on puisse aller beaucoup plus loin que le caca, RAREMENT.
que le n'importe quoi vaille la peine d'être publié, OUI. qu'on puisse le faire sans connaissance de cause, NON.
qu'on puisse le faire sans connaissance de la limite, NON.
il n'y a pas de limite au besoin sinon au point du besoin de la limite.
passée la limite, on n'est plus dans le besoin, on est ailleurs. un ailleurs RAREMENT en passe d'être écrit. que l'écriture de cet au-delà trouve ses racines dans le n'importe quoi du besoin, OUI. qu'il s'en satisfasse ou s'y voie achevé, JAMAIS.
ainsi que le caca soit racine de cela qui pourrait venir à dire son au-delà même, l'au-delà du besoin, c'est uniquement dans la mesure où il est un des noms de la perte qui affecte le vivant, l'une de ses signatures. si tu chies c'est que tu vis. or c'est cette vie même qui est perdue, qui se perd. cette perte qui affecte le corps, qui le signe comme appartenant au cycle de la vie, lequel n'est pas sans déchets, le signe comme mortel.
dire son caca pourrait être une façon de se dire mortel, de dire sa mortitude. une façon aussi de dire l'inénarrable de cet "être-mortel".
pour autant peut-on s'en tenir, satisfait, à ce dire du caca? à ce dire satisfait du caca? NON. le caca est affaire privée. passée ici au public, parce que le privé voudrait toujours tendre à passer au public. le devrait. et plus particulièrement ce qui du privé ne fonctionne pas. or, on l'a bien vu ici, le caca fonctionne parfaitement bien. tant qu'on s'en tient au caca, au besoin, ça tourne parfaitement bien. c'est à sortir de ce tour, de ce circuit, que ça se met à coincer, au point de toujours être tenté de retrouver l'être du besoin, le corps dans sa solitude.
oui, bon, voilà, j'ai fait caca. je n'en m'en suis rendu compte qu'au bout d'un moment.
un moment ? quel moment? rendu compte que?
oui, après avoir entendu le bruit, peut-être, le plouf
on peut écrire n'importe quoi. OUI. tout indique qu'on puisse. qu'on sache écrire sur n'importe quoi. NON.
le nombre de choses qu'on fait inconsciemment. je me suis dirigée vers les toilettes, pris un livre au passage, j'étais installée, je feuilletais, et tout d'un coup je me suis rendu compte que 'j'avais fait caca' , déposer le livre, essuyer.
se lever, hésiter à reprendre le livre. le reprendre, s'en aller.
mais que n'importe quoi puisse être publié sur internet. OUI.
qu'on soit tenté de vouloir passionner les foules avec son n'importe quoi. OUI.
qu'on y arrive, NON.
écrire sur le caca qu'on a fait ne serait jamais que le paradigme de la limite vite atteinte à l'intérieur du fantasme du tout écrit.
que le n'importe quoi consiste souvent en cela qui d'ordinaire s'absente du discours courant, OUI.
que l'on tienne justement à ce n'importe quoi dans la mesure où il reste non-dit, OUI.
que l'on puisse aller beaucoup plus loin que le caca, RAREMENT.
que le n'importe quoi vaille la peine d'être publié, OUI. qu'on puisse le faire sans connaissance de cause, NON.
qu'on puisse le faire sans connaissance de la limite, NON.
il n'y a pas de limite au besoin sinon au point du besoin de la limite.
passée la limite, on n'est plus dans le besoin, on est ailleurs. un ailleurs RAREMENT en passe d'être écrit. que l'écriture de cet au-delà trouve ses racines dans le n'importe quoi du besoin, OUI. qu'il s'en satisfasse ou s'y voie achevé, JAMAIS.
ainsi que le caca soit racine de cela qui pourrait venir à dire son au-delà même, l'au-delà du besoin, c'est uniquement dans la mesure où il est un des noms de la perte qui affecte le vivant, l'une de ses signatures. si tu chies c'est que tu vis. or c'est cette vie même qui est perdue, qui se perd. cette perte qui affecte le corps, qui le signe comme appartenant au cycle de la vie, lequel n'est pas sans déchets, le signe comme mortel.
dire son caca pourrait être une façon de se dire mortel, de dire sa mortitude. une façon aussi de dire l'inénarrable de cet "être-mortel".
pour autant peut-on s'en tenir, satisfait, à ce dire du caca? à ce dire satisfait du caca? NON. le caca est affaire privée. passée ici au public, parce que le privé voudrait toujours tendre à passer au public. le devrait. et plus particulièrement ce qui du privé ne fonctionne pas. or, on l'a bien vu ici, le caca fonctionne parfaitement bien. tant qu'on s'en tient au caca, au besoin, ça tourne parfaitement bien. c'est à sortir de ce tour, de ce circuit, que ça se met à coincer, au point de toujours être tenté de retrouver l'être du besoin, le corps dans sa solitude.
So we did talk and
moi aussi, j'ai pensé à nous: on est déjà le 8 Janvier 2003.
BULLSHIT.
Le sujet, comme tout sujet, est inépuisable.
On a déjà des centaines de visiteurs, on aura bientôt un article quelque part.
On aura bientôt des sites inspirés de celui-ci (lui même inspiré de tous les autres weblogs).
On aura tout.
OUI J'AI FAIT CACA!
OUI J'AI FAIT CACA!
OUI J'AI FAIT CACA!
Et alors, pas vous ?
moi aussi, j'ai pensé à nous: on est déjà le 8 Janvier 2003.
BULLSHIT.
Le sujet, comme tout sujet, est inépuisable.
On a déjà des centaines de visiteurs, on aura bientôt un article quelque part.
On aura bientôt des sites inspirés de celui-ci (lui même inspiré de tous les autres weblogs).
On aura tout.
OUI J'AI FAIT CACA!
OUI J'AI FAIT CACA!
OUI J'AI FAIT CACA!
Et alors, pas vous ?
7 janv. 2003
pardon. à la vérité, j'oublie. j'oublie d'écrire ici.
il y a quelques heures, alors que je raccrochais le téléphone, je me suis entendu dire : "je dois faire caca" et je me suis souvenue de cet endroit. je me suis dirigée vers la salle de bain en pensant qu'il y ferait froid et à ce que j'allais pouvoir écrire ici en en sortant, j'ai oublié.
à la vérité aussi, j'ai été malade. à la vérité aussi, peut-être que ceci ne m'amuse plus. quelque part j'ai lu :
"The best web projects are trivial, anal and
almost autistic in their attention to detail.
This is all three."
ça m'a fait penser à nous. web projects...
we must talk.
il y a quelques heures, alors que je raccrochais le téléphone, je me suis entendu dire : "je dois faire caca" et je me suis souvenue de cet endroit. je me suis dirigée vers la salle de bain en pensant qu'il y ferait froid et à ce que j'allais pouvoir écrire ici en en sortant, j'ai oublié.
à la vérité aussi, j'ai été malade. à la vérité aussi, peut-être que ceci ne m'amuse plus. quelque part j'ai lu :
"The best web projects are trivial, anal and
almost autistic in their attention to detail.
This is all three."
ça m'a fait penser à nous. web projects...
we must talk.
6 janv. 2003
5 janv. 2003
3 janv. 2003
Au moment où je m'asseyais quelqu'un est entré dans la pièce à côté, les lavabos, je sursaute avec le pantalon déjà baissé. Puis - les besoins - très mou. Je regarde la porte en face de moi, elle est salie dans le bas des traces de chaussures, des tâches brunes, des coups. Ce n'est pas que c'est sale mais c'est que ce n'est pas propre. Très mou, ça fait un gros tas on ne sait pas comment il tient immergé, ce n'est pas beau à voir. Vraiment. On n'a pas envie de tout ça, vraiment pas, ça n'est pas utile d'en rajouter; on aimerait sortir de là un peu rassuré, un peu protégé contre l'extérieur mais non, ça n'est pas possible et c'est incontrolable.
2 janv. 2003
vite, vite, vite, ca y est, j'ait caca. mais, j'étais gênée, gênée, car j'ai fait beaucoup de bruit, oooooh la la, beaucoup de bruits. misèèère.
et puis, le sang. misèèèère. (je me souviens, enfant, le sang découvert dans les chiottes. ma mère, probable. comment l'ai-je su? ai-je fait pour le savoir? ou est-ce après coup que cet inquiétant mystère s'est éclairci. je n'en sais rien. en tout cas, rien qui ne m'ait traumatisée, là-dedans. curieusement, rien. à tout le moins, crois-je. je me souviens seulement de cette vision, du sang rouge sur la cuvette blanche. misèèèèère. je crois aussi que, quand on est r., on fait un autre type de caca. mis....) bon, je file, m'enfuis + boulot (!)
et puis, le sang. misèèèère. (je me souviens, enfant, le sang découvert dans les chiottes. ma mère, probable. comment l'ai-je su? ai-je fait pour le savoir? ou est-ce après coup que cet inquiétant mystère s'est éclairci. je n'en sais rien. en tout cas, rien qui ne m'ait traumatisée, là-dedans. curieusement, rien. à tout le moins, crois-je. je me souviens seulement de cette vision, du sang rouge sur la cuvette blanche. misèèèèère. je crois aussi que, quand on est r., on fait un autre type de caca. mis....) bon, je file, m'enfuis + boulot (!)
1 janv. 2003
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